08 juillet 2005

anglais

Dans la même situation, face aux attentats, la presse française aurait titré sur l'horreur ou les victimes. Ce matin celle de Londres s'en prenait aux salopards pour leur dire que la Grande Bretagne ne céderait pas. Pour le reste le peuple « carry on as normal ».
Avant hier c’était le choix des JO, on ne nous a pas dit que Londres était devant Paris à chaque tour de scrutin. Leur présentation était différente : nous proclamions notre puissance (en disant qu’il faut être modeste…), il montrait ce qu’ils allaient faire et comment.
Quelques jours avant, Blair disait qu’il fallait consacrer plus d’argent de l’Europe à l’avenir et on nous parlait de son égoïsme. Chirac lui défendait l’agriculture.
La presse française parle des jeunes qui vont travailler à Londres en critiquant le fait qu’ils ne se soucient pas de leur retraite et qu’ils occupent des emplois dit précaires. Mais j’en connais plusieurs. Ils ne reviendront pas
Nous avons voté non au referendum. Ils ne voteront pas mais ils prennent le leadership de l’Europe.
On nous dit qu’ils se comportent comment en 1940. Mais déjà nous avions fait tout autre chose.
Notre erreur doit remonter à loin.

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