02 décembre 2006

coincé

Nous sommes le 2 décembre et je ne suis pas bonapartiste. Mais bon, c'est trop de silence. Cet été, j'ai vécu sans Internet, ni télévision, ni journaux et plus de la moitié du temps seul, j'ai eu le sentiment profond de recommencer à exister. Puis j'ai du revenir pour vendre une maison, en acheter une autre, préparer deux déménagements et télé chaque soir. Putain ! Comme au boulot, la retraite.
Chaque jour je trie le passé : sinon comment savoir que cette feuille jaunie coincée, par ma mère sans doute, entre deux vieux calendriers des postes me rend héritier concessionnaire d'une place dans le cimetière de Margueray, département de la Manche... Mais mon idéal reste l'ataraxie, j'y arriverai. Et comme aujourd'hui le jardin d'Epicure ne peut être que virtuel, je prends ici l'engagement d'écrire quelques lignes chaque jour.

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