18 février 2007

il nostro futuro tra edonismo

Dans la dernière livraison du Monde des Livres, Roger-pol Droit développe une idée que j'ai déjà illustrée ici même depuis longtemps. On nous reproche, à nous les Occidentaux,de manquer d'idéal. "A les entendre, nous aurions échangé le ciel, la justice et la révolution contre une cuisine fonctionnelle et un écran plat" dit-il. Il ajoute "les totalitarismes appellent toujours à sacrifier les plaisirs quotidiens pour des buts supposés plus élevés". Voilà qui est vrai, mais le propos est insuffisant. La France de 1914, un exemple au hasard, était une démocratie. A mon sens il est dans la nature du pouvoir d'avancer ses intérêts propres sous le masque de "l'idéal commun". Là où je le rejoints tout à fait c'est lorsqu'il dit " plus on s'ancre dans l'hédonisme banal, plus on résiste au sirènes totalitaires". L'hédonisme nous préserve du pire mais il rend la tâche des politiciens, plus difficile...
R-P Droit rend compte dans l'article d'un ouvrage de Giuliano da Empori

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