18 avril 2008

innocents

Regardé hier soir sur Arte, les Innocents de Bertolucci, The Dreamers. Enfin un regard chargé d'intelligence sur le sujet. Les personnages jouent comme nous jouions. Comme les barricades, la phraséologie marxiste, l'occupation de la Sorbonne étaient nos jeux. On jouait à transformer le monde. Il était donc encore assez enchanté pour l'être. Le jeu, à la fin, ruine l'ordre établi, c'est pour cela qu'on ne le tolère que chez les enfants ou autrefois lors du carnaval. Sarkozy a bien raison de détester mai 68, lui qui ambitionne d'être un cul de plomb.

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