23 novembre 2004

matérialiste

L’économiste est en général distingué comme l’officier fut naguère toujours sémillant ; le matérialiste, lui est qualifié de grossier. On l’accuse volontiers de goinfrerie, d’égoïsme ou d’immoralité.
Dressé au fond de cette vallée de larmes, les deux pieds plantés dans la glèbe, il est debout et joyeux. C’est cette joie, cet amour du monde qui est intolérable aux bien pensants.
Ici et maintenant dans un monde auto créé, auto organisé, éternel, il se contrefiche de l’hypothèse d’un monde supérieur. Il n’a donc de comptes à rendre à personne. Il est responsable de ses actes et sait que les hommes ont le monde en charge. Bref, il rigole et n’a pas froid aux yeux.

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