06 septembre 2005

quotidien

Nous avons toujours le sentiment d’une grande liberté personnelle. Pourtant pour l’historien qui peut regarder au fil des siècles, notre vie quotidienne échappe de moins en moins aux pouvoirs publics et à toutes sortes de contrôle. Au XIX° siècle on ne connaissait guère que l’état-civil, l’école et l’armée. Avant moins encore. Aujourd’hui nous sommes cernés. Même notre vie physiologique est contrainte par les institutions. La vaste organisation aux mailles de plus en plus serrées dans laquelle nous nous mouvons essaye de colmater toutes les brèches et y réussit admirablement bien. Il faudrait vivre au fond de la forêt de Nouvelle Guinée pour retrouver l’impression de la liberté et de la responsabilité de soi. C’est en ce sens que je dis que notre vie quotidienne n’échappe pas aux pouvoirs publics. Et tout d’un coup je m’interroge : en quoi le pouvoir peut-il être public ?
Et encore comment la vie pourrait-elle être autre que quotidienne ? En connaissez-vous d’autre ou est-ce que même les mots sont pris dans les chaînes du pouvoir ? Ou est-ce par les mots que cette dictature s’exerce ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

difficile de prendre le même mot et de le ballader dans l'histoire, liberté, controle, pouvoir : quel sens ont-ils aujourd'hui, et quel sens ont-ils eut hier.
diificile de juger de la liberté de l'autre surtout quand l'autre se trouve à 100, 500, 5000 ans.

pas le temps de philosopher, je dois retourner à mes comptes et ce soir y'a un match je mettrais mes enfants sur le coup, afin qu'elles découvrent...