16 septembre 2005

criminel

Des enfants sont morts à Paris cet été dans l’incendie de leurs maisons. Selon le président de la Ligue des droits de l’homme, aucun homme politique ne s’est rendu à leur enterrement. La réponse est venue du Ministre de l’Intérieur : on expulse les squats. La ville n’entend pas les reloger car elle ne veut pas « cautionner les coups médiatiques de M. Sarkozy ». Ils sont donc à la rue. On arrête des parents sur leur lieu de travail, comme des criminels. Depuis la rentrée scolaire, on arrête des enfants dans leur classe, on les conduits au commissariat comme des otages pour piéger les parents. Ceux-ci sont alors arrêtés. On passe les menottes aux personnes arrêtées. Comme des criminels.
En France, dans nos villes, nos entreprises, des hommes, des femmes, des enfants vivent sans droits, sans protection, dans la peur et la suspicion. Traités comme des criminels. Les droits les plus élémentaires leur sont refusés. Dans l’indifférence quasi générale.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

[ironie]
C'est suite aux in(ac)cidents du 3e arrondissement et encore avant ?

Oui c'est sûr, c'est scandaleux, mais c'est déjà oublié...

Il y a, à coup sûr, plus divertissant aujourd'hui.
[/ironie]