03 novembre 2005

accéléré

A JPMY et aux autres j’offre ces lignes de Milan Kundera : « la façon dont on raconte l’histoire contemporaine ressemble à un grand concert où l’on présenterait d’affilée les cent trente-huit opus de Beethoven mais en jouant seulement les six premières mesures de chacun d’eux. Si on refaisait le même concert dans dix ans, on ne jouerait, de chaque pièce, que la seule première note, donc cent trente-huit notes pendant tous le concert, présentées comme une seule mélodie. ».
In la Lenteur, Paris 1995, Gallimard folio, p.112

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