05 décembre 2006

présidentiable

Gesticulations des candidats à la présidentielle sur le front du Moyen Orient. Qui voudra encore nous faire croire que l'élection d'un-e président-e au suffrage universel a un quelconque rapport avec la démocratie ? L'exercice veut que l'on promette la lune aux Français avant d'être élu. Or l'immense majorité d'entre eux sont ennuyés par la politique étrangère. Il y a belle lurette que les journaux télévisés commercialement responsables l'ont reléguée après les faits divers ! Donc on leur parle d'éducation, de vie chère et surtout de sécurité. Lorsque l'un des candidat-e-s sera élu. Il sera totalement pris par le jeu sauvage mais complexe des relations internationales. C'est un métier de truand nous disait à peu près Raymond Aron quand j'assistais à ses cours. Ne pensez-vous pas que les élus seraient mieux à même d'élire un-e président-e compétent-e qu'un peuple qui n'y comprend rien, ne s'y intéresse pas et à qui finalement la procédure impose de mentir ?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Enfin ... tu nous reviens avec tes idées que tu mets sur la table pour que nous nous en emparions ... C'est qu'on commençait à s'ennuyer ;-)))

Contente de te revoir et de te relire !

Co

Anonyme a dit…

Donc tu proposes de remplacer le clientèlisme "grand public" par du clientèlisme ciblé, vers les élus. Cela se déroulera dans quelques salons feutrés, sous les ors de la République. Nous avons déjà les sénateurs, sinécure à vie.
Tu palres d'élire sur une compétence. Moi j'y vois une élection sur une enchère de trocs régionaux.
Autant finalement que cela se fasse en public ...

Co

PS : et les reconduites à la frontière du candidat ministre ? Quand les dossiers de régularisation de cet été servent à des "rafles" de familles dans des conditions pas très propres ... Qu'en dis tu ?

Richard Lick a dit…

A quoi bon faire semblant ! J'ai connu le temps des tractations de la IV république sous les lambris dorés. En ce temps-là, officiellement décrié par les traditions gaulliste et communiste conjointes, les gouvernements ne furent pas toujours très inspirés en politique étrangère, pensons à l'Indochine, à l'Algérie, à Suez. Mais l'auraient-ils été plus élus par le peuple ? Ce qui me frappe surtout c'est que la France se développait d'autant plus vite que les politiques ne s'en occupaient pas.